Tops et flops du spectacle de Clentelex à l’espace Dycoco
By CulturicheArts scéniques
Tops et flops du spectacle de Clentelex à l’espace Dycoco
Le samedi 30 janvier 2021, l’artiste humoriste Clentelex a clôturé son one man show. Un spectacle s’est tenu sur quatre jours à l’espace DYCOCO à Cococdy Cité des Arts.
Par Audrey Miyala Touré
Ce « one man show » du comédien était porté sur les préjugés que les ivoiriens ont sur la commune d’Abobo. Sans vouloir en faire l’objectif principal, il était question pour Clentelex de briser les clichés sur la commune.
Nous allons revenir sur ce spectacle qui dans l’ensemble a été un succès. Toutefois, comme rien n’étant parfait, il y a eu de petits moments un peu gênants qui pourraient être corrigés.
Plongée dans l’obscurité de la salle, l’ambiance décontractée prend peu à peu ses racines. La première partie du show est faite par des humoristes en herbe qui nous séduisent par leur légèreté et leurs blagues typiques de notre culture.
Et il arrive enfin, le clou du spectacle. Divertissant, revêtu de la fraîcheur de sa jeunesse.

Entre français et nouchi, nous zigzaguons entre souvenirs et rencontres et faisons le tour d’Abobo sans bouger un doigt. L’artiste est régulièrement encouragé par ses compères, ce qui empêche les temps morts et, en dépit de quelques railleries à l’endroit des Français présents dans la salle.
Justement, parlons de ces moqueries à l’endroit de ces « blancs » présents dans la salle et surnommés « la communauté internationale » par l’artiste lui-même.
Certaines blagues à l’encontre de ce public, jetaient souvent des coups de froid dans la salle. Dans un contexte moins drôle, ces blagues passeraient mal. Nous avons demandé l’avis d’une spectatrice qui nous a confié que :
Il y a des parties un peu gênantes comme quand il parlait de la dette coloniale, c’était drôle au début, mais à un moment, c’était un peu trop, j’étais grave gênée.

Comme il est de coutume avec les humoristes en Côte d’Ivoire, la femme est un sujet parfait pour « réussir » un spectacle.
Quelques fois, l’artiste a succombé à la tendance des blagues presque sexistes au sujet des abidjanaises. C’est une pratique facile et courante chez les humoristes locaux qui passe encore crème mais peut gêner un public plus avisé et exigeant.
Au bout d’un moment, on sentait que la pilule avait du mal à passer. Mais CLENTELEX, tel un chat arrivait toujours à retomber sur ses pattes.
Le spectacle s’achève avec une excellente note. Comme le témoigne cet autre spectateur :
En un mot, si c’était à reprendre, je n’hésiterais pas. Sur ce, chapeau à lui et bonne continuation.
Related Posts
Articles récents
Commentaires récents
- Les femmes de l’Art contemporain en Côte d'Ivoire : Cécile Fakhoury - Culturiche dans La Galerie Cécile Fakhoury présente « Fragments » de François-Xavier Gbré.
- Mikael yao dans Le jeu « Gagne ta maison » de MTN Côte d’Ivoire connait son 2ème gagnant!
- En Espagne, deux photographes ivoiriennes exposent sur les droits des femmes - Culturiche dans Ly Lagazelle, sensible à l’authenticité
- Kanaté dans Wariko: Le cinéma ivoirien il y a 20 ans (Retrouvailles heureuses).
- ÉMOI DU JAZZ BY DEZ GAD 2019 : UNE PROGRAMMATION FUNKY – culturiche.agency dans L’Emoi du Jazz, une édition Crazy Funk pour 2019
Archives
- avril 2021
- mars 2021
- février 2021
- janvier 2021
- décembre 2020
- novembre 2020
- octobre 2020
- janvier 2020
- décembre 2019
- novembre 2019
- octobre 2019
- septembre 2019
- août 2019
- juillet 2019
- juin 2019
- mai 2019
- avril 2019
- mars 2019
- février 2019
- janvier 2019
- juin 2018
- mai 2018
- avril 2018
- mars 2018
- février 2018
- janvier 2018
- décembre 2017
- novembre 2017
- octobre 2017
- mai 2017
- décembre 2016
- octobre 2016
- septembre 2016
- août 2016
- juin 2016
- avril 2016
- mars 2016
- février 2016
- janvier 2016
- décembre 2015
- octobre 2015
- juillet 2015
- avril 2015
- novembre 2012