Jenny Mezile, le nouveau visage du village Ki-Yi
By CulturicheArts scéniques
Jenny Mezile, le nouveau visage du village Ki-Yi
Après 36 ans de « règne » à la tête du village Ki-Yi, centre de formation artistique et lieu de vie communautaire à Abidjan, l’écrivaine et peintre camerounaise Werewere Liking se retire de la direction artistique à l’âge de 71 ans.
La « Reine mère » a découvert et fait émerger toute une génération d’artistes ouest-africains. Elle laisse la main à la chorégraphe Jenny Mezil, actuellement directrice de l’école de danse d’Adjamé, « Les pieds dans la mare ».
Le village fut un temple des cultures africaines et du « théâtre rituel », autrefois qualifié de mystique et d’hermétique par ses détracteurs. Mais aujourd’hui les bâtiments sont quelque peu décrépis, la célèbre compagnie quasi dissoute, la programmation moins riche, et les artistes ont quitté les maisonnettes de Cocody. La « Reine mère » a décidé de laisser sa place.
« Mais parce que, il faut passer la main tôt ou tard. Et dans tous les cas de figure, il fallait qu’il y ait quelqu’un qui ait assez de passion pour pouvoir le faire et la jeune Jenny Mezile a suffisamment de générosité pour se mettre au service des autres. »
Jenny Mezile prend le relais à partir du mois d’octobre. Chorégraphe franco-haïtienne de 49 ans arrivée à Abidjan en 1997, elle est à la pointe de la danse contemporaine en Côte d’Ivoire et a créé une école de danse à destination des jeunes déscolarisés. En reprenant les rênes de la structure, elle souhaite tout d’abord refaire du domaine un lieu de vie pour les artistes.
« Retrouver l’âme du village Ki-Yi, parce que ce qui a fait la force du village Ki-Yi, c’était que ce lieu était habité par des artistes, de vrais artistes. On les attend, on va monter de belles pièces, de jolies comédies musicales, des choses qui nous valorisent, des choses avant-gardistes. C’est ma mission. »
Rénovation des locaux, ouverture au rap et aux danses urbaines, ses projets sont nombreux pour donner une seconde vie au mythique village Ki-Yi qui a vu naître des stars de la comédie ou de la chanson ivoirienne, comme Didi B et Black K de Kiff No Beat ou encore Dobet Gnahoré;
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